L'état français étudie, sous la pression des plus grands constructeurs automobiles, l'opportunité d'une nouvelle "prime à la casse". Pris entre les feux de l'urgence et de la raison, il hesite. Le parallèle entre automobile et immobilier a du sens, car les deux secteurs ont eu (et vont avoir ?) besoin d'un soutien de l'état. La décision de l'état concernant la prime à la casse préfigurera-t-elle celle sur les lois de défiscalisation immobilières ? Eclairage.
Fitch Ratings, l'une des 4 agences de notation de notoriété mondiale, émet les plus vives réserves quant à la mise en place de nouvelles mesures en faveur de l'automobile.
En effet, même si l'effet bénéfique à court terme est certain, l'agence estime que les primes ne font qu'inciter les acheteurs à anticiper leur achat, ce qui aura pour effet une nouvelle chute des ventes dès la fin des aides de l'état. De plus, ces incitations créront, une fois terminées, une attente "de la nouvelle promo" de la part des acheteurs, contribuant ainsi à alimenter un mouvement de yo-yo, avec au passage une couteuse contribution de l'état pour alimenter la machine.
Pourtant, la France ne peut laisser tomber les 700.000 salariés liés à l'industrie automobile. Alors que faire ?
Pour plus de détails, vous pouvez consulter
Fitch prévient contre les dangers d'un retour aux primes à la casse.
La décision qui sera prise sur l'immobilier sera-t-elle de même nature que celle concernant l'automobile ? Bonne question, car si c'est le cas et qu'une aide est bien décidée sur l'automobile, alors il faudra probablement se précipiter chez les promoteurs immobiliers, où historiquement les aides fiscales sont les plus importantes.
Les enjeux et problématiques semblent les mêmes dans les deux secteurs. A vos marques, prêts...